Gérard Chatagnon

Quels sont les fruits d’un coaching individuel ou en équipe (teambuilding) ?

Après ma longue expérience de CE, ma formation de coach, ma supervision,
mon suivi thérapeutique, ma mise en pratique du coaching individuel et d’équipe, je reste toujours aussi étonné et enchanté par la transformation des personnes et des équipes et par l’émergence des solutions trouvées par le coaché.

Chacun sait que « se connaître » « savoir comment nous fonctionnons au niveau psychologique » « être à l’aise dans sa peau, avoir une bonne estime de soi », « être conscient de ses qualités et de ses richesses, charismes », et aussi conscient de ses limites, etc contribuent énormément à notre épanouissement et par voie de conséquence à l’épanouissement de ceux que nous croisons ou dont nous avons la charge.

Lorsque nous sommes en déficit de tel ou tel point, nous risquons le déséquilibre, nous bousculons l’autre, nous prenons des décisions inappropriées, nous avons de plus en plus « le nez dans le guidon », tout événement même anodin prend des proportions, nous perdons le sens de notre mission et le burnout n’est pas loin. L’hyper activisme nous guette en guise de fuite ou bien le découragement risque de nous amener à la déprime.

C’est là que le coaching peut intervenir à condition évidemment de réagir assez tôt et d’avoir l’humilité de demander de l’aide.

Le coach s’appuie sur sa sécurité intérieure pour être à l’écoute de l’autre.




Je parlais de mon étonnement quant aux résultats d’un coaching : J’ai pu constater la puissance du coaching, la prise de conscience du coaché et son changement, sa transformation. Le coaching permet de sortir du déterminisme dans lequel on peut se laisser enfermer.
Voilà ce que disaient avoir compris des coachés à la fin du coaching :

-J’ai compris que me positionner en victime ne menait à rien, je suis celui qui dirige ma vie..

En tant que responsable je dois veiller à écouter et montrer de l'empathie. L’autre compte pour moi.

Je vais désormais faire « alliance » avec l'autre sans le mépriser ni le juger :je lui laisse sa chance, je cherche ce qu’il a de meilleur en lui.

- Je ne veux plus tomber dans le triangle dramatique : sauveteur, victime – persécuteur.

-Je vais éviter la sur-adaptation et ne plus prendre les choses personnellement.

-Je vais me poser la question « quel est le sens de ce que je fais. Ma décision a-t-elle du sens pour moi, pour les autres.

-J’ai beaucoup gagné en sens de ma vie.

Etc…

Quelques uns penseront peut-être que ce sont des banalités ?
Et que l’on peut découvrir tout cela sans coaching et sans aide extérieure. Peut-être certains en sont-ils capables.
Mon expérience personnelle et celles de ceux que j’ai côtoyés m’ont montré à quel point un accompagnement approprié et commencé à temps, permet de repartir sur des bases solides, fondées sur la confiance en soi, la conscience de sa valeur, de ses qualités et aussi de ses limites, le lâcher prise de sa toute puissance et le changement de regard sur l’autre . C’est la fin du dirigeant, du responsable « top down » qui prend toutes les décisions, il devient « porteur de sens ».

Les résultats sont certainement aussi vrais pour une équipe de direction lorsqu’elle fonctionne en coaching permanent.
Par holomorphisme (« chaque cellule est une partie du corps et le corps
est dans chaque cellule ! »). c’est tout le système qui est transformé et toute l’institution qui prend un deuxième souffle et s’engage dans la voie de la collaboration, de l’autonomie et du partage de la vision.

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